Cultiver les bonnes compétences dans votre carrière fera la différence entre obtenir une promotion et la rater, garantir votre emploi de rêve ou vous contenter d’un poste que vous n’aimez pas.
La question est donc, quelles compétences générales sont-elles nécessaires pour gravir rapidement les échelons ?
Que vous soyez un professionnel expérimenté ou que vous entriez tout simplement dans le marché du travail, voici trois compétences générales très sous-estimées qui vous aideront peu importe où vous le métier que vous pratiquer :
1. La concentration
Dans son livre, les règles de base pour réussir dans un monde de distraction, l’auteur Cal Newport souligne les avantages de l’attention intense que vous portez lorsque vous êtes complètement englouti dans une tâche.
Newport expose trois raisons pour lesquelles c’est une compétence si précieuse.
Premièrement, ces périodes d’effort concentré vous permettent de produire plus que d’habitude.
Deuxièmement, la plupart des gens se tournent vers un travail plus facile (vérification du courrier électronique) par opposition à des tâches difficiles et satisfaisantes (ce grand projet que vous avez retardé), alors cela vous aidera à vous démarquer.
Troisièmement, il maximise l’utilisation de vos compétences et de vos talents d’une manière qui donne plus de sens à votre travail et plus de satisfaction.
Pour développer cette compétence ? Bloquez du temps (et de l’espace)
Il est impossible de pratiquer votre concentration si vous êtes constamment interrompu pour aller aux réunions.
Corrigez cela en identifiant un segment de votre journée et bloquez-le de toutes les réunions.
Cherchez un intervalle de temps de deux heures, afin de pouvoir simplement réfléchir et travailler.
Ensuite, organisez votre environnement pour pouvoir vous concentrer sur des tâches difficiles sans aucune tentation ni interruption.
Mettez votre téléphone en mode avion.
Désactiver les notifications sur votre ordinateur ou tout autre appareil pouvant vous interrompre.
Plus vous consacrerez de temps à la pratique et au travail ciblé, plus vous serez prêt à vous attaquer à des tâches plus importantes lorsqu’ils se présenteront.
2. Etre ouvert à la critique
Peu importe la qualité de vos interventions : si vous n’écoutez pas les critiques sur votre propre travail, vous ne grandirez jamais (sans parler du fait que ça va vous rendre insupportable aux yeux des autres).
Les gens seront non seulement moins enclins à travailler avec vous, mais ils peuvent également écarter vos conseils en retour.
Comment développer cette compétence ? écoutez attentivement
Au lieu d’insister sur le fait que l’autre personne a tort, je vous suggère un réaction différente du genre :
« C’est intéressant. J’aimerais en savoir plus sur les raisons pour lesquelles nous voyons cela différemment ».
En demandant des détails, vous pouvez comprendre les comportements et les observations qui mènent à leur façon de réfléchir.
Par exemple, disons que vous entrez dans le bureau de votre manager et recevez cette critique :
« Je voulais juste discuter avec vous de ce projet sur lequel vous travaillez. Vous avez pris du retard et je crains que le travail déjà accompli ce ne soit pas dans la bonne direction ».
Il y a en fait deux problèmes ici.
D’abord, il y a le rythme du projet.
Deuxièmement, il y a la direction générale du projet.
Essayer de les aborder en même temps signifie que chacun d’eux ne pourrait obtenir une solution satisfaisante.
Au lieu de cela, lorsque vous remarquez que cela se produit dans une conversation, répondez de la manière suivante :
« Je vois deux sujets liés mais séparés pour que nous puissions en discuter. Ils sont tous deux importants.
Discutons de chaque sujet séparément, en donnant à chaque sujet sa propre piste de réflexion pour arriver à des résultats concrets».
Quand vous dites cela – écoutez ensuite la réaction de l’autre personne- vous impressionnez vos collègues avec votre capacité à entendre et à incorporer leurs commentaires ou critiques.
3. Le sens de la responsabilité
Il est difficile de savoir quelles tâches futures prendront plus de temps que prévu, les employés ont tendance à sous-estimer le temps nécessaire d’une tâche et le pire c’est qu’ils s’attendent à avoir plus de temps disponible dans le futur qu’ils n’auront réellement.
De plus, les gens sous-estiment la durée réelle des projets.
Comment développer cette compétence ? Surestimez toujours et planifier pour le pire
Déterminez combien de temps vous pensez qu’une tâche va prendre.
Ensuite, ajoutez 25% à 50% et promettez que cela sera fait d’ici la fin de l’estimation plus longue.
Dans le meilleur des cas, vous finirez avec du temps en plus pour tout peaufiner.
Mais les meilleurs scénarios, bien qu’impressionnants, ne sont pas ce que vous devriez planifier.
Si vous avez des soucis réguliers avec des délais, arrêtez de planifier votre journée en fonction du fait que les choses se déroulent de la meilleure manière.
Supposez qu’au moins une chose ne va pas bien se passer.
Mieux encore, prévoyez cela en réservant des blocs de temps strictement pour les évènements inattendus.
Par exemple, trois ou quatre jours par semaine, construisez un bloc de 45 minutes juste pour rattraper des tâches surprises que vous n’avez pas prévues.
De cette façon, vous anticiper les imprévus afin que vous puissiez commencer à respecter les délais et être considéré comme quelqu’un qui est fiable à 100%.
Comme toute autre compétence sur votre CV, vous ne pouvez pas maîtriser ces trois compétences dans une semaine ou même un mois.
Il faudra un travail acharné pour y arriver ; Cependant, l’apprentissage de ces compétences est un moyen infaillible pour continuer à grandir et se démarquer au travail.